L'Oxyde Nitrique
L'Oxyde Nitrique (NO)
"La molécule magique"
Le nez prépare l’air,
La bouche prépare les aliments.
Les sinus font tourbillonner l’air et le réchauffe (ou le refroidisse) si besoin, la cavité nasale et les sinus sont tapissés de membranes avec de nombreux plis, cela sert à ajouter de l’humidité à l’air et emprisonner les bactéries( virus et autres parasites).
La cavité nasale secrète une hormone gazeuse qui contient de l’azote qui se mélange à l’air, cette hormone l’oxyde nitrique est aussi secrété par les cellules de tous les capillaires du corps et à une action vasodilatatrice dans tout le corps : elle permet de vider les poubelles des cellules et d’y faire entrer les bons éléments.
L’oxyde nitrique permet aussi de transformer le sucre en énergie
En haut des sinus, existe la lame criblée (os avec de multiples petits trous) qui permettent le passage de l’air modifié directement dans le cerveau ainsi privilégié.
Si les sinus sont bouchés, le cerveau est ainsi privé d’oxygène et d’énergie (par manque d’oxyde nitrique). Ceci aggrave les apnées du sommeil, les insomnies, les troubles de la mémoire, ronflements et le manque de vasodilatation des capillaires cérébraux.
L’air inspiré par la bouche, n’est pas préparé et agresse les poumons.
L’air expiré par la bouche assèche la salive.
On inspire et expire par le nez.
Quel que soit le rythme, la respiration par le nez est la solution. Et vous pourriez aussi fredonner un petit air car le fredonnement crée des tourbillons d’air dans les sinus, ce qui multiplie par 15 la production d’oxyde nitrique, avec tous ses avantages immunitaires et cardiovasculaires.
Le seul moment où la respiration par le nez est insuffisante, c’est lorsque vous devez remplir vos poumons rapidement. En cas d’urgence, un souffle d’air par la bouche fait des merveilles. Essayez simplement de ne pas en faire une habitude.
L’oxyde nitrique est ce qu’un chercheur de Harvard Herb Benson appelle « la molécule magique ».
Cette molécule est utilisée pour soigner l’insuffisance pulmonaire car elle possède des qualités antivirales.
Cette molécule semble bien être une alliée intéressante dans la lutte contre les coronavirus.
Il est logique de respirer uniquement par le nez, étant donné que la principale défense contre les virus aériens est le nez et non la bouche, que la respiration par le nez peut soutenir la résistance naturelle du corps aux infections, par son effet de filtre”.
• Respirez par le nez, en particulier dans les lieux publics – dans les transports publics, en faisant de l’exercice etc.
• Dans les lieux publics, ralentissez votre respiration et réduisez délibérément le volume d’air aspiré dans vos poumons.
• Soyez conscient de votre temps de respiration pendant le repos. Lors d’un rhume, d’une infection des voies respiratoires inférieures ou de symptômes respiratoires, le rythme respiratoire est accéléré. Pour tester, expirez par le nez, retenez votre souffle et chronométrez le temps qu’il vous faut pour ressentir le premier désir définitif de respirer. Si elle est inférieure à 10 secondes, la respiration n’est pas optimale. »
De nombreux poils appelés "vibrisses" garnissent cette muqueuse interne.
Leur rôle est de retenir les poussières, et ainsi purifier l'air avant son entrée dans les poumons.
Qu'est-ce que cela veut dire ? A l'inhalation le NO suit l'air dans les poumons. Comme le NO est vasodilatateur, les vaisseaux se dilatent en entrant en contact avec les vésicules pulmonaires (alvéoles), ainsi une plus grande partie du sang circulant à travers les vésicules peut recevoir ce NO.
Il suffit de vérifier que respirer par la bouche avec du NO ajouté dans une bouteille donne le même résultat, ce qui corrobore l'idée que le NO dans l'air nasal a cet effet positif.
Ces découvertes démontrent un nouveau principe, à savoir qu'une substance active à partir du corps lui-même, ici le NO généré dans les sinus, est transporté par l'air inhalé afin de produire un effet dans une autre partie du corps, les poumons.
Ainsi le NO agit comme médiateur dans les voies respiratoires.
Le NO sert aussi à dilater les capillaires pulmonaires pour augmenter la captation d oxygène.